À 25 ans, Erling Haaland ne se contente plus de marquer des buts. L’attaquant norvégien, longtemps considéré comme un pur finisseur, est en train de redéfinir son rôle au sein de Manchester City.
Ses statistiques parlent d’elles-mêmes : une moyenne de presque un but par match en championnat comme en Ligue des Champions. Mais ce qui impressionne cette saison, c’est sa capacité à influencer le jeu au-delà de la surface. Plus mature, plus vocal, Haaland s’affirme comme un pilier du collectif.
Après une saison précédente marquée par des hauts et des bas, il a su rester constant, tant sur le terrain que dans l’état d’esprit. Son implication dans les moments difficiles, sa disponibilité malgré les blessures dans l’effectif, et sa volonté de porter le groupe témoignent d’un changement profond.
Même sa communication a évolué. Jadis discret, il n’hésite plus à exprimer ses attentes et à pointer les manques de motivation quand il le faut. Ce leadership naissant, combiné à son efficacité redoutable, fait de lui bien plus qu’un buteur : un moteur.
Sous la houlette de Guardiola, Haaland semble prêt à franchir un nouveau cap. Celui d’un joueur total, capable de marquer, de guider, et d’inspirer.
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