L’ambiance était électrique au moment du tirage au sort de la Coupe du Monde 2026. Dans la salle, les joueurs argentins se sont rapprochés de l’écran, les regards concentrés, tandis que Lionel Scaloni observait chaque nom apparaître. Lorsque l’Algérie est apparue comme adversaire de poule, un léger frisson a parcouru le groupe.
Pour le sélectionneur argentin, cette confrontation représente un défi à la fois tactique et mental. «L’Algérie est une équipe solide, organisée et pleine de talents individuels. Ce n’est pas un match qu’on peut aborder à la légère», explique Scaloni, les yeux rivés sur ses notes.
Le coach a également tenu à souligner l’influence de Vladimir Petkovic, l’entraîneur algérien, dont il a gardé un souvenir professionnel marquant : «J’ai eu l’occasion de le côtoyer à la Lazio. C’est quelqu’un de méthodique, capable de construire une équipe cohérente et compétitive. Il ne faut jamais sous-estimer un adversaire de cette qualité.»
Pendant que les joueurs réagissaient au tirage, quelques discussions tactiques s’engageaient dans le vestiaire. Scaloni insistait sur la concentration dès le premier match : «Dans un tournoi comme celui-ci, chaque rencontre compte. Il faudra être attentifs à chaque détail, garder notre intensité et respecter chaque adversaire.»
L’ambiance, bien que sérieuse, reste motivante. Les joueurs savent que cette poule va demander le meilleur d’eux-mêmes, et le staff multiplie déjà les repérages pour analyser les forces et faiblesses de l’Algérie. Scaloni conclut : «Ce match ne sera pas facile, mais c’est exactement le type de défi qui nous pousse à nous dépasser.»
Avec cette approche, l’Argentine se prépare à affronter l’Algérie avec respect et ambition, prête à entrer dans la compétition avec lucidité et détermination, consciente que chaque point, chaque moment sur le terrain, sera décisif pour défendre son titre mondial.
