La Premier League nous offre encore une saison complètement folle. Liverpool semble décrocher, mais Arsenal et Manchester City avancent comme deux trains lancés à pleine vitesse. Et pour l’instant, ce sont les Gunners qui gardent une petite longueur d’avance. Face à Brentford, ils ont livré un match sérieux, appliqué, presque sans trembler. Résultat : une victoire 2-0, une série d’invincibilité portée à 18 matchs et un écart de cinq points sur City. De quoi voyager plus sereinement.
Dans cette soirée parfaitement maîtrisée, un homme a particulièrement brillé : Mikel Merino. L’Espagnol, déjà excellent depuis le début de saison, a encore fait parler ses qualités. Une tête précise pour ouvrir le score dès la 11e minute sur un centre parfaitement dosé de Ben White, puis une passe décisive pour Bukayo Saka dans le temps additionnel (90+1e). On ne peut pas faire beaucoup plus propre.
À Wolverhampton, en revanche, rien ne va plus. Jorgen Strand Larsen, annoncé comme un potentiel crack il y a encore quelques mois, vit un cauchemar. L’été dernier, Newcastle était prêt à casser sa tirelire pour lui. Aujourd’hui, il n’a inscrit qu’un seul but cette saison et semble avoir totalement perdu confiance. Sa nouvelle soirée sans relief a encore pesé lourd dans la défaite des Wolves face à Nottingham Forest (0-1). Igor Jesus, lui, n’a pas eu besoin de dix occasions : une tête bien placée sur un centre de Hutchinson (72e) et l’affaire était pliée.
Aston Villa, la renaissance totale
Pendant que Wolverhampton coule au fond (seulement deux points, et déjà un pied en Championship), Burnley n’est pas beaucoup mieux loti. Le club a encaissé une cinquième défaite consécutive, cette fois contre Crystal Palace (0-1). Encore une histoire de tête : Munoz surgit juste avant la pause pour reprendre un centre parfait de Guehi.
Mais le chef-d’œuvre de la soirée s’est joué du côté de Brighton. Un match comme on en voit rarement : du rythme, des erreurs, du suspense, et une équipe d’Aston Villa qui refuse catégoriquement de mourir. Menés 2-0 après une boulette de Bizot (9e) et un malheureux contre-son-camp de Pau Torres (29e), les Villans auraient pu exploser. Ils ont fait l’inverse.
Ollie Watkins a lancé le comeback avec un premier but plein de sang-froid au premier poteau (37e), avant d’égaliser dans le temps additionnel sur une action où la défense de Brighton s’est complètement perdue (45+7e). Derrière, Onana a donné l’avantage aux siens de la tête (60e), et Malen a profité d’un ballon qui traînait pour creuser l’écart (78e). Van Hecke a réduit la marque d’une très belle frappe (83e), mais le dernier mot revenait aux hommes d’Unai Emery.
Résultat : une sixième victoire consécutive et une remontée spectaculaire. Villa, encore 15e il y a deux mois, pointe désormais à la 3ᵉ place. Une ascension que personne n’avait vu venir à ce rythme.








