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Le Wanda Metropolitano a basculé dans l’irréel. À vingt minutes de la fin, l’Atlético menait 2-0 et semblait avoir le contrôle. Mais le FC Barcelone, porté par son orgueil et l’énergie de ses jeunes talents, a renversé la rencontre pour s’imposer 4-2. Une victoire qui ne se raconte pas seulement en chiffres : elle se vit comme une épopée.

L’Atlético, encore marqué par son élimination en Ligue des Champions face au Real, voulait se relancer. Simeone avait misé sur ses cadres, espérant répéter le succès de décembre dernier. Le Barça, lui, arrivait avec une revanche en tête. Dès les premières minutes, Lamine Yamal faisait trembler le poteau, Lewandowski butait sur Oblak… Les signes étaient là, mais Madrid frappait au meilleur moment : Alvarez ouvrait le score juste avant la pause (1-0, 45ᵉ+2). Puis Sorloth doublait la mise (2-0, 70ᵉ).

Le stade explosait, persuadé que l’affaire était pliée. Mais c’est là que Barcelone a montré son âme. Lewandowski, d’une frappe sèche, rallumait l’espoir (2-1, 71ᵉ). Torres, d’une tête rageuse, égalisait (2-2, 78ᵉ). Les visages s’illuminaient, les bancs s’enflammaient. Et dans un temps additionnel incandescent, Yamal envoyait une frappe enroulée, déviée par Reinildo, qui finissait dans le petit filet (3-2, 90ᵉ+3). Ferran Torres, en état de grâce, scellait le triomphe avec un doublé (4-2, 90ᵉ+7).

Ce renversement n’est pas qu’une victoire : c’est une déclaration. Barcelone reprend la tête du championnat, à égalité avec le Real, avec un match en retard à jouer. L’Atlético, lui, quitte la soirée avec un goût amer et l’urgence de réagir contre l’Espanyol.

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