Chelsea–Arsenal : Stamford Bridge en feu
Le choc avait des allures de finale avant l’heure. Stamford Bridge rugissait, les chants des supporters bleus couvraient les tambours des Gunners. Chelsea, piqué par les succès de City et Villa, n’avait qu’une idée en tête : recoller à trois points du leader. Enzo Maresca, fidèle à son onze victorieux face au Barça, a misé sur la fougue d’Estêvão, la vitesse de Pedro Neto et l’instinct de João Pedro.
Arsenal, lui, s’est présenté avec l’assurance des grandes soirées. Le souvenir du derby écrasant contre Tottenham et la victoire face au Bayern Munich donnaient aux hommes d’Arteta une confiance inébranlable. Saka, Merino et Martinelli formaient le trio offensif, épaulés par Eze, héros du week-end précédent. Seule absence de taille : William Saliba, dont le forfait pesait lourd dans la défense londonienne.
Dès les premières minutes, le ton était donné. Caicedo et Merino se sont heurtés comme deux gladiateurs, Reece James a été fauché par Zubimendi, et Anthony Taylor a dû sévir rapidement : trois cartons jaunes en moins d’un quart d’heure. Malo Gusto, fidèle à son tempérament offensif, a joué haut, presque comme un milieu, pour densifier le cœur du jeu.
Chelsea a ensuite pris l’initiative. Estêvão, opportuniste, a hérité d’un ballon contré mais sa frappe du pied droit s’est envolée, laissant le stade retenir son souffle. Enzo Fernández, infatigable, a tenté de forcer le verrou mais Timber a signé un retour héroïque. João Pedro, lui, a manqué de lucidité dans une action qui aurait pu changer le cours du match. Et quand Fernández a finalement décoché une frappe lourde, Rulli s’est envolé pour préserver les cages des Gunners.
Un premier acte tendu, vibrant, où chaque duel sonnait comme une déclaration de guerre. Plus qu’un simple match, c’était une bataille d’orgueil et de prestige, vécue à pleine intensité par deux équipes déterminées à marquer leur territoire en Premier League.








