La start-up Moniepoint, valorisée à plus d’un milliard de dollars, étend son emprise au Kenya en acquérant une institution de microfinance.

La start-up kenyane Moniepoint, valorisée à un milliard de dollars, s’apprête à lancer ses activités au Kenya. Elle a obtenu le feu vert de l’Autorité de la concurrence pour l’acquisition de 78 % de la Sumac Microfinance Bank.

Créé en 2015 grâce à Tosin Eniolorunda et Felix Ike, Moniepoint, anciennement connu sous le nom de TeamApt, se présente comme une plateforme financière facilitant les transactions pour 10 millions d’entreprises et de particuliers. Elle leur permet d’accéder à des services bancaires, de réaliser des paiements, d’obtenir des prêts et de gérer leur activité en toute simplicité.

En qualité de premier acheteur des commerçants au Nigeria, il supervise la majorité des transactions de paiement par carte. Grâce à ses activités, elle supervise mensuellement un montant de 17 milliards de dollars pour le compte de sa clientèle, générant ainsi des profits.

La société a récolté la coquette somme de 110 millions de dollars à la clôture de l’exercice précédent lors d’un tour de table de série C. Elle est désormais une “licorne” de la tech africaine, affichant une valorisation dépassant le milliard de dollars. La société est en plein essor. Au mois d’avril, elle a lancé MonieWorld, une toute nouvelle plateforme dédiée à l’envoi d’argent et aux services financiers, conçue pour soutenir la communauté africaine vivant au Royaume-Uni. Elle envisage désormais de conquérir le marché kényan.

Moniepoint a longtemps eu dans l’idée d’acquérir KopoKopo, une entreprise kenyane spécialisée dans les paiements, mais le projet n’a pas abouti l’année dernière. Désormais, Moniepoint est autorisé à acquérir Sumac. Grâce à cette entente, il pourra évoluer dans le domaine hautement régulé de la finance au Kenya.

Selon les dires des deux parties, cette transaction ne devrait pas poser de souci pour le grand public. Aucun poste ne sera supprimé, et tous les collaborateurs conserveront leur emploi avec les mêmes avantages, a affirmé la CAK dans un communiqué officiel.

L’aval de la Banque centrale du Kenya (CBK) est requis pour l’accord.